les organisateurs

 

 

La compagnie du Désordre (1987-2006)

Fondée à Paris en 1987 par Filip FORGEAU, originaire du Limousin,
la Compagnie du Désordre a été subventionnée dés 1989 par la DRAC Ile de France.

Elle a été associée à la Scène Nationale de Niort
et soutenue par la DRAC Poitou-Charentes en 1993,1994 et 1995.

Elle s’est implantée en 1997 en région Limousin,
où elle a régulièrement bénéficié de l’aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et du Conseil Régional du Limousin.

Elle est conventionnée par le Ministère de la Culture/DRAC Limousin depuis 2003.

Le projet artistique

La Compagnie du Désordre est résolument tournée vers le théâtre de création en alternant textes du répertoire et textes contemporains d’auteurs vivants.
Depuis 1987, année où elle a été fondée, elle a monté des auteurs du répertoire, tels que : Goethe, Brecht, Shakespeare, Tchekhov, Garnier, Racine, Marivaux… Ainsi que des auteurs vivants, dont : Filip Forgeau, Koffi Kwahulé, Eugène Durif, Xavier Durringer, Jean-Paul Chavent, Christian Rullier…

« La compagnie », qui est installée en région Limousin, se donne plusieurs missions :

  1. Poursuivre son activité de création et de recherche théâtrale
  2. Poursuivre et approfondir son champ « d’action culturelle » qu’elle a initié et développé depuis de nombreuses années sur les trois départements de la région Limousin sous forme d’ateliers d’écriture, d’ateliers de pratique théâtrale et de stages envers tous les publics (public scolaire, public universitaire, public carcéral, public amateur, public des quartiers, public à l’hôpital…)
  3. Continuer à être un pont entre tous les « acteurs culturels » (auteurs, metteurs en scène, acteurs, lieux de diffusion…) de la région Limousin et les publics, et aider à la diffusion des écritures contemporaines d’auteurs vivants, à travers la continuité et la pérennité de la manifestation « Les auteurs vivants ne sont pas tous morts », conçue par Filip Forgeau en 2002

 

« Pour tous les points que je développe ci-dessous, je tiens à attirer l’attention sur le fait que La Compagnie du Désordre pourrait se définir comme un centre culturel itinérant – centre, dans le sens de carrefour culturel – qui n’aurait pas de lieu mais qui s’appuierait sur le(s) véritable(s) réseau(x) que nous avons tissé(s), année après année, sur le terrain : tant avec les lieux de diffusion, (qui accueille nos spectacles, nos activités d’action culturelle ou notre manifestation « Les auteurs vivants ne sont pas tous morts »), qu’avec les associations, les structures diverses (et même les individus) qui sont nos partenaires.
De ce fait, privilégiant ainsi le terrain, le réseau et le tissus (tant humain – c’est à dire publique – qu’artistique), la perspective d’un lieu propre à la compagnie ne me semble pas à l’ordre du jour et, paradoxalement, elle me semblerait presque contraire aux orientations que nous avons prises dés le début de notre présence en Limousin : c’est à dire non seulement d’être présents, (et ce de manière quasi permanente, tant pour moi que pour la plupart des artistes et intervenants professionnels liés à la compagnie),  mais aussi d’aller vers ». Filip Forgeau

•  La création et la recherche théâtrale

« Voilà plus de quinze ans déjà que je poursuis une recherche artistique, sous toutes ses formes : l'écriture, la mise en scène de théâtre, de cinéma, le jeu d'acteur.
Mais disons que j'ai toujours eu envie de sonder plus particulièrement et plus intimement le fond et la forme de l'écriture. Le fond et la forme du monde, donc. En profondeur, en immersion. Plus qu'une envie, c'est un besoin, une nécessité, une urgence. Une réaction instinctive, animale presque, de survie, de légitime défense, parfois. Une manière de réagir au monde. Comme une suite logique, une continuité de cette recherche artistique.
Pourquoi ?
Peut-être parce que, pour moi, fouiller la matière de l’écriture c'est comme fouiller la terre, gratter de ses doigts pour déterrer ce qui y dort : ses racines, sa mémoire, son histoire, ses morts, ses origines ; sa projection dans le futur, ou dans le no futur, une manière de dire  « aujourd'hui j'existe » et « quel temps fera-t-il demain ? »
C’est cette recherche, cette archéologie de l'écriture, cette action de sonder, de creuser, bref tout ce qui fait ces étranges chantiers de théâtre, qui m’intéresse.
Je conçois chacune de mes mises en scène de théâtre comme une nouvelle remise en chantier.
L'écriture, le théâtre, le cinéma, sont des tentatives. Tentatives de situer le monde et de se situer par rapport au monde. (Tentative vaine, sans doute, et qui en appelle à chaque fois une nouvelle). Nous sommes faits de tentatives et d'attentats. Tenter, essayer, et attenter donc aussi. Une archéologie de l'écriture, du langage théâtral ou cinématographique. Et donc, du monde. Instinctivement. »Filip Forgeau

Fondée à Paris en 1987 par Filip FORGEAU, originaire du Limousin, la Compagnie du Désordre a été subventionnée dés 1989 par la DRAC Ile de France.

Elle a été associée à la Scène Nationale de Niort et soutenue par la DRAC Poitou-Charentes en 1993,1994 et 1995.

Elle s’est implantée en 1997 en région Limousin, où elle bénéficie de l’aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, (qui l’avait déjà soutenue à plusieurs reprises sur nombre de ses projets entre 1991 et 1997.)
Elle est conventionnée par le Ministère de la Culture DRAC Limousin depuis 2003.

Entre 1987 et 2004, la Compagnie du Désordre a produit 15 spectacles. Tous ces spectacles ont été créés dans  des Scènes Nationales, des Centres Dramatiques Nationaux ou des festivals nationaux ou internationaux reconnus.

Depuis son implantation en Limousin, la Compagnie du Désordre a produit dix spectacles. Pour leur création et leur diffusion, ses partenaires ont été :
en région : le Théâtre de l’Union - Centre Dramatique National du Limousin (Limoges), le Festival International des Francophonies, le Festival National de Bellac, le Théâtre du Cloître (Bellac), le Théâtre de la Grange (Brive), Le Festival de la Luzège (Corrèze), le Centre Culturel d’Isle, le Festival Urbaka (Limoges), l’ENAD (Limoges), L’Espace Fayolle (Guérêt), l'Espace Confluence (Condat sur Vienne), le Théâtre Expression 7 (Limoges), le Centre Jean Lurçat – Scène Nationale d’Aubusson…
hors région : la Scène Nationale de Niort, le Festival International Dyonisia (Rome, Italie), le Théâtre de l’Ephémère au Mans, le Théâtre Essaïon de Paris, le Théâtre 13 (Paris), le Théâtre du Pays de Morlaix, la Scène Nationale d’Annecy, les Instituts Français au maroc (Agadir, Casablanca, Marrakech)

Bien évidemment, la création et la diffusion des spectacles restent pour la Compagnie du Désordre un axe essentiel de sa démarche artistique.

L’action culturelle

Depuis son implantation en Limousin, les activités de formation et d'éducation de la Compagnie du Désordre n’ont cessé d'augmenter grâce à l'appui de partenaires précieux.

« Dés 1987, année de sa création, La Compagnie du Désordre se consacre à rendre l'art théâtral accessible à différents publics en initiant et en encadrant de nombreux ateliers.
Pourquoi ? Parce que l'on dit "le théâtre du monde", et que le théâtre, l'écriture, le cinéma, et toute autre expression artistique ne peut pas nier le monde, même - et surtout - si le monde est un sacré bordel…
Apporter un espace de liberté partout où il y a l'envie et la rencontre avec les gens, injecter un peu de monde à tout le monde : c'est l'une des vertus de la formation.
Bien sûr, jamais il n'a été question de former de futurs comédiens, cinéastes ou écrivains, excepté bien entendu dans le cadre de la formation professionnelle que j’ai menée pour le compte de l'Académie Théâtrale de l'Union (  1er et 2ème promotion 98/99,2000/01, 2001/2002) et dans le cadre du Festival  International Dyonisia à Rome.
Les intentions de la Compagnie sont simplement de mettre en jeu "de l'humain" et "du monde", de révéler peut-être des émotions enfouies et des envies qui, trop souvent ou trop longtemps, ont été censurées au pire, ignorées au mieux ». Filip Forgeau

 

Fidèle à sa démarche, et outre la création artistique, la Compagnie du Désordre a entrepris dés son implantation sur les trois départements de la région (Haute-Vienne, Corrèze, Creuse) un travail vers et pour un public diversifié à travers des ateliers d’écriture, des ateliers théâtre, des stages, des lectures, des rencontres…

Pour la création comme pour son action culturelle en direction des publics, La Compagnie du Désordre est soutenue par le Ministère de la Culture (DRAC Limousin) et par la MAEC (en ce qui concerne ses activités en monde scolaire).


 

« Les auteurs vivants ne sont pas tous morts »

Ce projet est né d’une réflexion menée avec deux partenaires culturels : le Conseil Régional et la DRAC du Limousin.
Cette réflexion part avant tout d’un constat : la région Limousin a la chance de compter nombre d’auteurs vivants qui l’ont choisie pour y travailler. La diversité de ces auteurs enrichit le paysage culturel de la région.
Mais cette réflexion part aussi d’une évidence : celle que ces auteurs vivants ne font pas assez partie de « notre vie » justement, dans le sens où leur voix, leur parole, ne rencontre pas assez celle des gens de la cité, du public, et n’entretient finalement qu’une correspondance trop « confidentielle » avec « notre » vie.

Conçu par Filip Forgeau et produit par la Compagnie du Désordre (coproduit par le CDN du Limousin), le projet « Les auteurs vivants ne sont pas tous morts » se veut donc une manifestation itinérante, littéraire et théâtrale. Elle accueille chaque saison huit auteurs vivants et fait circuler l’écriture contemporaine sur toute la région et touche des publics nombreux et divers par le biais de rencontres, lectures et mises en espace.

Le principe est simple :
Une semaine par mois « Les auteurs vivants ne sont pas tous morts » trimballent leur « itinérance » sur les routes et les chemins du Limousin à travers différents auteurs, systématiquement présents tout au long de la semaine qui leur est consacrée.
À chacun de ces auteurs est associé un metteur en scène différent.
Avec deux ou trois acteurs de leur choix et après deux jours de plateau, ces metteurs en scène portent un premier regard sur l’œuvre qu’ils ont choisie d’éclairer, sous la forme d’une mise en espace, d’une ébauche de travail.
 «Retrouver la fragilité joyeuse du début des répétitions… ».
Fragilité joyeuse souvent contagieuse et communicative. 
Et surtout, pas de famille, pas de bande, pas de clan, pas de chapelle artistique ou esthétique. Mettre à jour simplement, révéler les paysages différents qui composent notre horizon, nos horizons, et qu’ils les élargissent.

« La transmission, la rencontre, sont au cœur de ce projet. Transmission de plusieurs écritures (riches d’être différentes, chacune propre à elle-même, mais qui se rejoignent parfois) et rencontre d’un auteur (d’un être à la fois comme tout le monde et différent de chacun, développant un univers personnel et universel, bref comme tout le monde).
Désacraliser l’auteur avec un grand A et le théâtre avec un grand T. Montrer au public que l’écrivain (de théâtre ou d’ailleurs) est aussi un être que l’on peut croiser dans la rue ou au café, qui vit et travaille comme nous, près de nous, avec nous, dans une ville, une région, dont il est originaire ou qu’il a choisie pour retrouver – ou inventer – ses propres origines.
En finir avec les poncifs du « poète maudit » ou de « l’intellectuel coupé du monde ».

(Re) Créer du lien, un lien, simplement, entre une femme/un homme qui écrit (décrit parfois) le monde dans lequel elle/il vit et d’autres femmes/hommes qui vivent avec lui dans ce monde qu’elle/il écrit (décrit parfois). » Filip Forgeau

 

www Un peu de la cie du Désordre sur le net.

 

Filip Forgeau

Auteur, metteur en scène, réalisateur.
Né le 26/12/1967

Filip Forgeau a mis en scène 16 spectacles de théâtre et réalisé 3 films (1 moyen-métrage et 2 longs-métrages). Tous ses spectacles ont été créés dans des Scènes Nationales, des Centres Dramatiques Nationaux et des festivals nationaux ou internationaux
Il a par ailleurs écrit une quinzaine de pièces, dont la plupart a été créée.

Né en 1967, Filip Forgeau fonde la Compagnie du Désordre en 1987.

En 1987, il écrit et met en scène "Les Souffrances du jeune Werther" d'après Goethe, que Daniel Mesguich programme au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis (Centre Dramatique National).
Sa version du Werther de Goethe est éditée par Actes-Sud/Papiers.

En 1988, il est auteur en résidence au Eugene O'Neill Theater Center (Connecticut, Etats-Unis). Il y écrit "Le Dealer" et "Jimmy et Boris dans la neige". Lecture et première mise en espace de "Jimmy et Boris in the snow".

En 1989, il monte au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis "Le chien mort" de Brecht, avec Denis Lavant. La même année, son adaptation du Werther de Goethe est créée à Bruxelles par Anne Van Keymeulen.

En 1990, le Festival Théâtre en Mai de Dijon lui demande de créer sa pièce "Le Dealer", qu'il joue et co-met en scène avec Maryel Ferraud. Le Centre National des Lettres lui attribue par ailleurs une première bourse d'écriture.

En 1991, il bénéficie d'une résidence à La Chartreuse de Villeneuve les Avignon et y écrit une pièce radiophonique "La solution liquide" (diffusion France Culture).

En 1992, il met en scène "Jimmy et Boris dans la neige" en avant-première au Festival Jeux D'écriture (Scène Nationale de Poitiers), avant sa création à la Scène Nationale de Niort.
Sa version du "Werther" d'après Goethe est créée en Suisse.
D'autre part, il bénéficie d'une Aide à la commande du Ministère de la Culture (commande de la Compagnie La Lézarde/Xavier Durringer) pour l’écriture de sa pièce “ Frères de sang ”.

En 1993, il monte "Antoine et Cléopâtre" d'après Shakespeare, Mankiewicz et les Historiens à la Scène Nationale de Niort.
Il écrit et tourne son premier long-métrage "L'Iguane", qu'il co-réalise avec Maryel Ferraud et qui obtient la même année le "Grand Prix Tournage Award" lors des Xèmes Rencontres Cinématographiques Franco-Américaines (Avignon/New-York/Boston).

En 1994, le Centre National du Livre lui attribue une deuxième bourse d'écriture. Il part vivre à New-York où il écrit notamment son deuxième long-métrage.

En 1995, il revient en France et tourne "Rita, Rocco et Cléopâtre", deuxième long-métrage, avec notamment Bernadette Lafont, Maryel Ferraud, Hans Meyer, Jean-Paul Wenzel, Lou Castel.

En 1996, il co-réalise avec Maryel Ferraud "Boulevard des mythes", moyen-métrage de fiction commandité par le Ministère de la Culture, avec Jean-Claude Dreyfus et Hans Meyer. "L'iguane" sort en salles en France.

En 1997, la Compagnie du Désordre s'implante en Limousin.

En 1998, Filip Forgeau revient au théâtre avec "Pas de quartier pour ma viande", (premier volet de sa "Trilogie des monstres"), qu'il présente en avant-première à Rome au Festival International Dyonisia.
La même année, il met en scène "Fragments nocturnes, tapages fragiles" dans le cadre du Festival International des Francophonies.

En 1999, après sa participation aux "Contemporaines" de La Chartreuse de Villeneuve les Avignon, il créé "Pas de quartier pour ma viande" au Théâtre de l'Union, Centre Dramatique National du Limousin. Le texte est publié aux Editions Lansman.
Il met également en scène "Platonov, roulette russe" d'après Tchekhov dans le cadre de l'Académie Théâtrale de l'Union.
"Fragments Nocturnes, Tapages Fragiles" est par ailleurs repris au Théâtre Essaïon de Paris.
Enfin, le Centre National des Lettres lui attribue une troisième bourse d'écriture.

En 2000, il monte "Jaz" de Koffi Kwahulé au Mans et présente en avant-première "Hôtel des sacrifiés", (deuxième volet de sa "Trilogie des monstres"), au Festival National de Bellac.
Il met également en scène "Cabaret urbain" d'après des textes d'Eugène Durif et Xavier Durringer à la Scène Nationale d'Annecy et en tournée (projet Mission 2000 en France).

En 2001, il met en scène "Phèdre et Hippolyte" d'après Racine et Garnier, en coproduction avec le Théâtre de l’Union.
Il bénéficie, par ailleurs, d’une résidence d'écriture à La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon et d’une bourse du Centre National du Livre pour l’écriture de « Hôtel des sacrifiés » et  « La chambre noire », troisième volet de “ La trilogie des monstres ”.

En 2002, le Théâtre de l’Union, CDN du Limousin, reprend les deux dernières créations de Filip Forgeau : "Phèdre et Hippolyte" et "Hôtel des sacrifiés" dans le cadre de sa programmation.
Il collabore également, en tant qu’auteur et réalisateur, à la dernière création de la Compagnie Métalovoice à Culture Commune, Scène Nationale de Loos-en-Gohelle (chantier de création).
Il présente en avant-première "La chambre noire", (troisième volet de sa "Trilogie des monstres"), au Festival National de Bellac.

Par ailleurs, il conçoit le projet « Les auteurs vivants ne sont pas tous morts », produit par la Compagnie du Désordre (coproduit par le CDN du Limousin), manifestation itinérante, littéraire et théâtrale, qui accueille huit auteurs vivants (entre autres, Eugène Durif, Emmanuel Darley…) sur toute la saison et qui fait circuler l’écriture contemporaine sur toute la région et touche des publics nombreux et divers par le biais de rencontres, lectures et mises en espace.
Dans ce cadre, il met en espace « Un monde de chair » d’après le roman de Jean-Paul Chavent.

En 2003/2004 a lieu la création de "La chambre noire" au Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin.
Il créé « Un monde de chair » de Jean-Paul Chavent et reprend sa pièce « Le dealer ».
Il met en espace « Dernières outrances » de Christian Rullier dans le cadre des « Auteurs vivants ne sont pas tous morts ».
Il met également en scène « La dispute » de Marivaux, avec notamment Féodor Atkine dans le cadre du 50ème Festival National de Bellac, puis au Théâtre de l’Union CDN du Limousin et en tournée.

En 2004 : Parution de son récit « L’étal » aux éditions de l’Amourier.•

En 2005, il est artiste associé à la Scène Nationale d’Aubusson. Création à la Scène Nationale d’Aubusson de « Plus d’école » d’Emmanuel Darley et tournée en France et au Maroc.Suite de la tournée en France et au Maroc de « La dispute » de Marivaux.
La quatrième saison des « Auteurs vivants ne sont pas tous morts » (Rencontres littéraires et théâtrales en Limousin) accueille huit nouveaux auteurs.

Il est par ailleurs membre du jury à Agadir au Maroc pour la cinquième session de l’Académie Théâtrale de l’Union, CDNL.

Parution de son premier roman « L’iguane » aux éditions Le Bruit des Autres.

Il est auteur en résidence, avec François Chaffin, Pascale Lemée et Jean-François Patricola, à l’Hôpital psychiatrique Esquirol de Limoges dans le cadre du projet « Un mot pour un autre ».

Il reçoit une aide à l’écriture du Conseil Régional du Limousin pour le scénario de son nouveau projet de film intitulé « L’enfant des Coutures ».Il bénéficie par ailleurs de plusieurs commandes d’écriture : de la part de la compagnie O’Navio Théâtre pour un texte jeune public intitulé « Blanche, la nuit » ; de la part de la compagnie Lonely Circus pour le texte du spectacle « Le galop du girafon » ; de la part de la galerie L’œil Écoute et des éditions Le Bruit des Autres pour un livre intitulé « Les Revenantes », regroupant ses textes et des photographies de Mathilde Fraysse...•

En 2005/2006, il est de nouveau artiste associé à la Scène Nationale d’Aubusson, où sa pièce « Le Dealer » sera présentée. Il y encadrera également différents stages(écriture/théâtre).

Son deuxième roman « Chienne est la nuit des papillons » paraîtra aux éditions Le Bruit des Autres en janvier 2006.

« Le pavillon des ambulanciers », collection regroupant des textes de François Chaffin, FilipForgeau, Pascale Lemée et Jean-François Patricola et issu du projet « Un mot pour un autre » au Centre Hospitalier Esquirol, paraît également en juin chez le même éditeur.

Par ailleurs, la Cinémathèque Française de Rabat au Maroc organisera une rétrospective de ses films, et il bénéficiera d’une résidence de l’Institut Français d’Antananarivo à Madagascar pour l’écriture de son prochain roman « Journal du pays où je ne suis pas né ».

En mai 2006, il est nommé directeur de la saison culturelle de la Ville de Guéret.

Notes :
Également comédien dans ses films et nombre de ses spectacles, Filip Forgeau joue au cinéma dans "Travelling Avant" de Jean-Charles Tacchella (1987), "Irma Vep" d'Olivier Assayas (1996), "Couleur Havane" de Patrick Grandperret (Arte, 1998). Il a également joué au théâtre avec la troupe des Fédérés (CDN Montluçon).

 

www Les éditions Le bruit des autres ont publié plusieurs titres de Filip Forgeau et ont publié au printemps 2006 Le pavillon des ambulanciers, tiré de la présente résidence.

 

 

Les participants...

Voir les bios des participants à la résidence sur cette page.

 

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