Eugène Durif, mercredi 26 juillet

un médecin à l’internat, me propose de venir en réanimation
« le soir, c’est un silence sépulcral,
il n’y a que le bruit des machines.
des visiteurs qui viennent,
c’est bien qu’on leur parle
c’est bien qu’on les touche
qu’on se souvienne que l’on est un humain
et qu’il y a d’autres présences humaines
tout autour »

 

la buanderie, c’est l’enfer, me dit-on
par temps de canicule, la chaleur moite

 

 

 

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