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Pascale Lemée | Carnet du 28 juin posté le 29 juin
[Consigne d'écriture : Un lieu ]
Dans « lieu », il y a « lié », retournez le « u » et le lieu se fait « lien ».
Entre vous et moi désormais il existe et continuera d’exister en ce lieu, un lien qui les uns aux autres nous lie.
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A Lou Cantou, des hommes et des femmes écrivent…
« Depuis l’accident la vie est bien triste. Heureusement il y a les sorties à l’hôpital de jour. Le kiné c’est positif. Dans l’ensemble les gens peuvent débattre sur des idées. On se sent mieux dans l’ensemble avec les gens, tout le monde est parfait, les animateurs, les animatrices. Le temps passe mieux (plus agréable). »
« Je m’ennuie moins. De venir à l’hôpital de jour soulage ma femme. Je fais des jeux. »
« Des jeux. Refaire des activités. Rapporter à la maison. »
« Depuis que je suis à l’hôpital de jour, cela me remplit mes journées et je trouve quelques activités. Je suis persuadé que je ne pourrai plus jamais retravailler et je verrai pour mon avenir par la suite car je suis très malade psychologiquement. »
« Ça me fait chier de venir, mais je me sens mieux. »
« C’est le 3 septembre 2005 j’ai eu mon accident.
— Je voudrais retravailler le plus vite possible
— J’ai des problèmes dans ma tête et ça m’angoisse pour l’avenir.
— Je voudrais reconduire.
— Je voudrais ne plus avoir de problèmes pour parler et avoir d’autres amis parce que mes anciens amis ne viennent plus me voir. »
« J’aime bien venir. C’est convenable. On a tout ce qu’on veut. Il y a des façons de faire des autres qui me déplaisent. »
« Je suis entrée au Cantou le 11 avril 2003. Au début tout me paraissait facile et me faisait du bien, mais par la suite j’ai perdu un peu mon sens de vie au Cantou. Dehors m’appelait et à force de le dire je suis sortie et depuis ça va mieux. Je me sens bien au dehors, et je vis beaucoup mieux. Je me débrouille très bien dans la vie privée. Le Cantou c’est bon au début, mais après faut sortir. Je veux dire que le Cantou n’est pas mal du tout, mais faut, je pense, arrêter quand on va mieux. Cela ne serait pas bon de continuer l’hôpital de jour. Mais cela est très utile, au début bien sûr. »
« A la suite de mon séjour à l’hôpital de jour d’Esquirol je ressens une nette amélioration au niveau mémoire et comportement. Je suis satisfait du personnel et de toute l’équipe. Je suis très content d’avoir retrouvé la vue maximum. »
« La vie est un combat permanent de tous les jours depuis mon accident de voiture. Je suis chaque jour à cent à l’heure. Je fais travailler ma mémoire notamment tous les jours par de petits exercices. »
« Je n’aime pas y aller. Ça m’ennuie de venir. »
« La confiance est revenue grâce surtout au personnel hospitalier qui nous aide, mais c’est long et ennuyeux. Parfois malgré leur effort c’est surtout le dialogue qui nous fait du bien. »
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